mai 20, 2014 2 Commentaires
Un message poignant d'un jeune monteur de roues brésilien m'a particulièrement marqué. Bien que sa situation soit certainement plus difficile que dans de nombreux autres pays cyclistes, on y retrouve les obstacles communs auxquels nous sommes tous confrontés :
Mon rêve est d'intégrer le monde étrange et mystérieux de l'IWB, comme vous l'appelez. Cependant, c'est assez difficile ici car les dimensions des rayons sont très limitées et il est souvent impossible de monter des roues faute de rayons de la bonne longueur. C'est pourquoi je rêve d'une Morizumi. Bien que nous ayons une culture cycliste très développée et souvent extravagante (il n'est pas rare de croiser des cyclistes sur des vélos à 10 000 $), le métier de mécanicien vélo est encore perçu comme un métier de pauvre, et le monteur de roues est non seulement sous-estimé, mais quasiment inexistant. J'espère changer cela. [14 mai 2014]
Mon Dieu, tous ses arguments s'appliquent aux États-Unis. Parfois, nous avons plus en commun avec nos pairs professionnels ou amateurs à travers le monde qu'avec nos concitoyens. Une chose est sûre : la situation s'améliore. Partout, le changement est en marche grâce à la confiance et à la conviction de personnes comme notre constructeur brésilien.
Truing à Manaus, au Brésil.
Mon correspondant est originaire de Santa Catarina, tout au sud du Brésil. Le constructeur mentionné plus haut se trouve en Amazonie, au nord. Erivan ne verra probablement pas de vélos à 10 000 $ à Manaus, mais il répare des roues grâce à une aide précieuse en microfinance. À voir absolument !
novembre 02, 2021
If my simple message of a man’s hopes and aspirations moved you, I am doubly moved, and thrice humbled that someone even took note. In Brazil we have a saying, that loosely translated states “who doesn’t have a hound, hunts with a cat”. It means to say that you must find a way to make due with what you have. While abundance in all areas certainly speaks volumes about humanities thrift, it can also blunt the instruments of creativity. To be without, to strive for the distant and seemingly unattainable is to contradict the notion that I am or we are, helpless and destitute. I for one believe it is a challenge worth taking up.
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Anonymous
novembre 02, 2021
Having pedaled through enough places that lack, it is always sobering to return to Los Angeles to play with how much (and how much excess) we have here in the Empire. It is stories like Erivan’s that remind me that I can be working a little harder to bring balance to our worlds in the same way that I bring balance to the wheels I build.
BiciAxé Erivan.