décembre 13, 2013
La semaine dernière, j'ai eu le plaisir d'assister à la projection du documentaire très attendu d'Alex Gibney, « The Armstrong Lie ». Il était projeté au Sundance Cinema de Seattle, l'un de leurs derniers cinémas remarquables ; devenu instantanément l'un de mes lieux de projection préférés de tous les temps.
Le projet de Gibney a débuté lorsque Lance a annoncé son retour inattendu en 2009. Suspendu en raison de batailles juridiques de plus en plus intenses, il a finalement été achevé après les aveux de Lance. Le talent exceptionnel de Gibney, associé à une occasion unique de découvrir toute l'histoire, est à voir absolument. Vous n'aurez jamais vu ni entendu Lance, Frankie, George, etc., présentés de cette manière si particulière par Gibney.
Ce qui transparaît tout au long de ce récit, c'est à quel point le parcours d'Armstrong a marqué l'histoire récente du cyclisme. En 1993, son titre de champion du monde sur route laissait présager un avenir brillant. En novembre, nous l'avons invité chez Wheelsmith. Il est arrivé accompagné de son entourage, notamment de son ami de l'époque, Frankie Andreu. C'était la cohue dans le magasin, fraîchement décoré pour les fêtes de Noël. La file d'attente s'étendait sur toute la longueur du magasin, jusqu'à l'extérieur et faisait le tour du pâté de maisons.
Ces images sont de Shane Brentham, expert en marketing. Dans un monde marqué par les scandales Enron, les faillites de caisses d'épargne et de crédit immobilier, les bulles technologiques et immobilières, et les crimes d'entreprise et environnementaux, les erreurs commises dans le sport professionnel doivent être examinées, mais non amplifiées. Pour que justice soit faite, il faut entendre les excuses. Pour en tirer des leçons, nous, spectateurs, avons besoin d'explications. Grâce à Gibney et à d'autres commentateurs avisés, il apparaît plus clairement que la personnalité de Lance, son potentiel exceptionnel et un sport gangrené par le dopage ont constitué un piège et un parcours que personne, et surtout pas Lance, ne saurait recommander.
Ils posent avec un vélo Serotta Ti que Ben et nous lui avons offert en guise de rémunération. On se demande bien où il est maintenant ! Ils se tiennent sur un faux chemin pavé, imitant Paris-Roubaix, devant un mur de souvenirs que les cyclistes revenant d'une aventure européenne partageraient volontiers.
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